Été 2020 - Tour de France - partie 1

J1 - 12 juillet - Vieille-Église-en-Yvelines (Yvelines) - 63 km

Véloscénie jusqu'à Rambouillet. Pas trop mal jusqu'à Bures, puis le viaduc de Bures, la voie verte de l'autorail et la portion de la Véloscénie que je ne connaissais pas parce que je bifurquais vers Aunay. Hébergés par Isabelle, merci Baselle !


J2 - 13 juillet - Mézières-en-Drouais (Eure-et-Loir) - 52 km (107 km)

La Véloscénie traverse le château de Rambouillet. Je la suis jusqu'à Villiers- le-Morhier ensuite petites routes jusqu'à Mézières. Hébergé chez Solen et Audric. Merci pour la soirée !


J3 - 14 juillet - Pont-Authou (Eure) - 99 km (214 km)

Je réussis à échapper à la pluie (pas le cas de tout le monde apparemment). Belles voies vertes avant Dreux et à partir d'Évreux.


J4 - 15 juillet - Saint-Jouin-Bruneval (Seine-Maritime) - 95 km (309 km)

Petites routes et bocages jusqu'à Pont-Audemer. À partir de là, je rattrape la vélo route de la Seine. La section en bord de Seine est fermée et encore en travaux mais je passe quand même en espérant que ça va aller et personne ne me dit rien. Détour par Honfleur, beaucoup de monde et que des restaurants de fruits de mer. Après ça, traversée du pont de Normandie. Il y a une bande cyclable mais les camions passent très prêt alors je passe par la partie piéton et je peux même faire des photos du haut du pont. Après le pont, une piste cyclable conduit au Havre sauf que... Au bout d'un moment, la piste s'arrête et ne laisse pas d'autre choix que de prendre la route. Deux voies, pas d'accotement et beaucoup de camions, et après quelques kilomètres la piste cyclable réapparaît. Encore des progrès à faire pour l'emménagement vélo.


J5 - 16 juillet - Veulettes-sur-Mer (Seine-Maritime) - 65 km (374 km)

Toute la journée sur la véloroute du littoral. Petites routes tranquilles, vent plus coopératif qu'hier et quelques montées (dont une petite rue à 15% en sortant de Fécamp que je fais en poussant).


J6 - 17 juillet - Dieppe (Seine-Maritime) - 60 km (434 km)

Comme hier pour les petites routes, beau temps, vent favorable et encore plus de dénivelé (700 mètres de dénivelé ascendant aujourd'hui).


J7 - 18 juillet - Saint-Valéry-sur-Somme (Somme) - 83 km (518 km)

Beau temps, vent favorable, petites départementales (sauf un bout de chemin bien pourri en arrivant dans la baie de Somme). Les falaises se terminent après le Tréport et c'est la fin des montées et des descentes.


J8 - 19 juillet - Saint-Valéry-sur-Somme - 32 km (550 km)

Jour de repos. Lecture, somnolence, smartphonage et ballade au Crotoy.


J9 - 20 juillet - Corbie (Somme) - 84 km (635 km)

Très belle véloroute (la V30, véloroute de la Vallée de la Somme). La route reste au plus près de la rivière même pendant la traversée d'Amiens. Pas vu grand chose de la ville à part le réseau de petits canaux et de jardins. À part ça, beau temps, pas trop chaud, pas de dénivelé, tout va bien.


J10 - 21 juillet - Voyennes (Somme) - 73 km (708 km)

Comme hier pour la première partie, ensuite des petites routes pour couper les méandres et pour finir, on retrouve le canal, mais cette fois il fait 50 mètres de large avec quelques grosses péniches. Moins pittoresque qu'hier, un peu plus de dénivelé, un peu plus de vent mais pas mal quand même. Épicerie fermée le mardi, pas de ravitaillement à moins de 6 km, la dame du camping me fournit une boîte de sardines et une bière.


C'est tout petit un bonhomme perché sur une éolienne.


J11 - 22 juillet - Tergnier (Aisne) - 62 km (770 km)

Plus de véloroute. Je commence par suivre le canal qui va tout droit. Tellement droit que j'ai perdu ma route et que je me réveille quand il passe sous un tunnel et qu'il n'y a plus moyen de passer. Après ça, petites routes. À un moment, il y a une véloroute en pointillés sur ma carte qui suit le canal. J'essaye de la suivre. Pas une bonne idée, en pointillé ça veut dire peut-être un jour et c'est un petit chemin rapidement envahi par les orties et les ronces. J'en sors dès que je peux. Ma trace GPS passe un peu plus loin dans une autre section en pointillés. Ça commence pas mal mais ça finit en chemin (fauché quand même) et je préfère rejoindre la route jusqu'à l'arrivée.


J12 - 23 juillet - Tinqueux (Reims, Marne) - 105 km (875 km)

Départ sur un bout d'Eurovélo 3 (c'est pour ça qu'il y avait plein de cyclistes au camping), ensuite que de la route sauf pour les 17 km de la véloroute de l'Ailette. Nuit dans un vrai lit, Sherlock à la télé.


J13 - 24 juillet - Reims

Le matin, petit tour à la cathédrale. Puis je retrouve un endroit où j'ai travaillé pendant quelques mois dans une autre vie. L'atelier a déménagé l'été dernier. Google m'emmène jusqu'à la nouvelle adresse et là je discute deux minutes avec quelqu'un qui en sort et qui me donne l'ancienne adresse.


J13 - 24 juillet - Châlons-en-Champagne (Marne) - 62 km (938 km)

Un petit bout de canal pour sortir de Reims et un autre bout de canal pour arriver à Châlons. Entre les deux, traversée des vignobles par des petites routes, ensuite un morceau de départementale un peu chargée. Je discute avec un gars qui fait Toulouse-Bruxelles. Il tient un blog et me donne l'adresse. Pas mal fichu.


J14 - 25 juillet - Châlons

Jour de repos. Bulle, glande, lessive, entretien du vélo. Petit tour en ville pour avoir un aperçu. Un groupe fait la balance sous un chapiteau. Comme c'est pas mal et qu'ils jouent Morenica, j'y retourne le soir. (Compagnie Mohein, musique Balkan Méditerranée).


J15 - 26 juillet - Ligny-en-Barrois (Meuse) - 94 km (1032 km)

Première partie : petites routes vallonnées, deuxième partie : belle voie verte au bord d'un canal tout droit (et le vent dans le dos), troisième partie : petite route (voire chemin) longeant de trop prêt la grosse nationale.



J16 - 27 juillet - Villey-le-Sec (Meurthe-et-Moselle) - 85 km (1118 km)

Première partie de la journée sur une belle voie verte déserte. Ensuite ça remonte vers les éoliennes, en partie sur du chemin, et après ça, c'est de la route. Camping toujours plus loin que là où on aimerait le trouver mais vent toujours favorable.


Camping au bord de la Moselle. Je prends une bière à la réception et je la bois les pieds dans l'eau. Il en faut peu...


J17 - 28 juillet - Parroy (Meurthe-et-Moselle) - 78 km (1197 km)

Je rejoins Nancy en suivant "les boucles de la Moselle" une voie verte qui passe sur la rive opposée au camping. Première partie magnifique. Ensuite détour pour voir le centre de Nancy et la place Stanislas. Je l'avais traversée de nuit et en hiver avec des solysticiens. Ça a nettement plus d'allure en plein jour. Pour le reste, de la route et du canal (canal de la Marne au Rhin) avec une très belle voie à partir de Toul. Et toujours le vent favorable.


J18 - 29 juillet - Saverne (Bas-Rhin) - 78 km (1275 km)

La plus belle journée jusqu'à maintenant. Presque que de la piste cyclable, le canal, des étangs, des collines recouvertes de forêts, pas trop chaud et toujours le vent favorable. Discuté sur la route avec une dame à vélo qui était la semaine dernière en baie de Somme.


J19 - 30 juillet - Strasbourg (Bas-Rhin) - 51 km (1327 km)

Canal tout droit et piste cyclable presque jusqu'au bout. 30,95€ le camping, OK prêt du centre ville mais ça fait cher du mètre carré de gazon rabougri.


Le trajet jusque là.


J20, 21, 22 - 31 juillet, 1 et 2 août - Strasbourg

Trois jours pour découvrir Strasbourg en touristes. Jolie ville. Joli tour à vélo d'une trentaine de kilomètres qui suit le Rhin côté allemand.


J22 - 2 août - Erstein (Bas-Rhin) - 23 km (1350 km)

Petite étape en fin de journée pour rejoindre le camping le plus proche de Strasbourg.


J23 - 3 août - Kembs (Haut-Rhin) - 97 km (1447 km)

Trente premiers kilomètres sur le canal, ensuite pistes cyclables et routes. Petite pluie pour les trente derniers kilomètres. Arrivé au camping, j'ai le temps de planter la tente et ensuite c'est le déluge. Heureusement, la tente résiste, un peu humide à l'intérieur, mais ça va.


J24 - 4 août - Kemps - 36 km (1483 km)

Faux départ. Après 1,5 kilomètre, je veux allumer mon téléphone. Rien. Je charge sur batterie, j'enlève et je remets la carte SIM, rien. Retour au camping. Je charge sur secteur. Toujours rien. Diagnostic : je peux charger sur dynamo mais j'ai laissé les câbles sous l'orage. Je pense que l'humidité a créé un court circuit en voulant charger. Ballot pour un téléphone étanche. Je pars acheter un nouveau téléphone juste avant Bâle (un Xiaomi) mais le téléphone n'est pas chargé. Sans charge, sans cartes, sans routes, plus qu'à retourner au camping et tout recharger.


J25 - 5 août - Aarau (Suisse) - 89 km (1572 km)

Un bout de canal puis arrivée à Bâle qu'on traverse en longeant le Rhin. Sortie de Bâle laborieuse (plein de travaux et ma trace GPS est décrite dans l'autre sens). Ensuite la route longe le tramway, puis le train, puis une autoroute. Quand on arrive dans la campagne, ça commence à monter et il y a une grosse bosse à passer (950 mètres de dénivelé aujourd'hui). Pour finir la journée, le camping que j'avais bookmarké sur mon appli GPS est introuvable, alors c'est camping sauvage dans les bois.


J'avais repéré que la route passait de 250 mètres à 750 mètres. Là je comprends 370 mètres de dénivelé en 9 kilomètres, soit à peu près 4% en moyenne. En fait, ça commence doucement et ça peut même redescendre. Et quand ça monte vraiment, c'est entre 8% et 12%. Dur. Par contre, descente beaucoup plus rapide (sans blague) avec une pointe à 60 km/h, jamais été aussi vite sur un vélo.


J26 - 6 août - Sutz-Lattrigen (Suisse) - 98 km (1670 km)

Je quitte l'itinéraire n°3 et commence à suivre le n°5. Dans la première partie, la route est faite de morceaux de routes, de pistes cyclables et de chemins avec des changements de direction tous les 500 m. Plus homogène à partir de Solothurn. La route suit une grande rivière, l'Aare, et traverse des petites villes et des petits villages plus ou moins typiques. Pas vraiment la campagne mais quelques beaux paysages. Fin de la journée en arrivant au lac de Bienne. Gros camping familial à la ferme. Le camping n'est pas loin du lac et je finis la journée dans l'eau (bien fraîche).



J27 - 7 août - Yverdon-les-Bains (Suisse) - 77 km (1747 km)

Toute la journée le long du lac de Bienne puis du lac de Neuchâtel (qu'on voit de l'autre côté du lac). La route passe dans les champs et dans les bois, plus ou moins près du lac. Pas trop de dénivelé ni d'agglomération. Un peu chaud mais tranquille et joli. Camping Yverdon Plage, baignade obligée en arrivant. Mon compteur (tout neuf) décide de s'arrêter de compter de temps en temps. Pour compenser, j'enregistre le tracé GPS. Pas de chance, ça n'enregistre pas jusqu'au bout. Il ne me reste que le tracé téléchargé de la route n°5 pour estimer les distances.


Sur un banc sur la route. Pour le repos, je peux me débrouiller tout seul. Une bière bien fraîche, ça serait plus vendeur.


J28 - 8 août - Villeneuve (à côté de Montreux, Suisse) - 92 km (1839 km)

La route passe du lac de Neuchâtel au lac Léman par une région de petites collines, en empruntant un peu de tout, du chemin forestier à la route bien passante. Ça me semble moins bien fléché, en tout cas, je fais demi tour plusieurs fois. Détour dans Lausanne pour aller à un magasin de vélo pour trouver un autre compteur. Il faut monter 100 mètres de dénivelé, pas de compteur, c'était le risque. À partir de Lausanne, je prends la route n°1 vers Montreux. Je me retrouve sur une petite route qui monte dans les vignobles. Paysages grandioses, on surplombe le lac avec les montagnes en face. Quand la route s'arrête de monter, je m'arrête pour boire et faire des photos. En regardant 200 mètres plus bas, je vois un belle route, toute plate, au ras du lac et avec une bande cyclable. Je redescend tout et je finis sur la grande route.


Arrivé au camping, je trouve la réception fermée avec un panneau complet. Je veux tenter ma chance et je vais me renseigner au bar, qui me renvoie vers le gérant, qui me renvoie vers le gardien, qui me propose une place minuscule dans le passage. Je prends ! Au bout d'un moment, le gars d'à côté me dit "bon vélo" et me montre les inscriptions sur sa voiture. C'est le représentant Giant, la marque de mon vélo, pour la Suisse allemande. Du coup, on discute pendant une demi heure de vélo et de randonnée.


Pratique.


J29 - 9 août - Vésenaz (à côté de Genève , Suisse) - 80 km (1920 km)

Ça commence bien avec une dizaine de kilomètres sur des voies cyclables et des petites routes dans la campagne. Mais ça continue moins bien. Au bout d'une vingtaine de kilomètres, je passe en France et je rattrape la ViaRhôna. Elle longe le lac Léman et emprunte essentiellement de la route souvent chargée. Moins rigolo qu'hier. Seul intérêt c'est de voir de l'autre côté du lac la région traversée hier.


Le départ de la ViaRhôna.


Piste cyclable.


J30 - 10 août - Seyssel (Haute-Savoie ) - 69 km (1989 km)

Arrivée et traversée de Genève tranquille, puis beaucoup de zigzags pour en sortir. Ça devient joli dans la campagne, très vallonné, avec des montagnes au loin. Clou de la journée, le défilé de l'Ecluse, des gorges dans lesquelles passe le Rhône. On ne voit pas autant qu'on aimerait, ça monte tout le temps, difficile de s'arrêter au bord de la route et les arbres masquent le paysage, mais ce qu'on voit vaut le coup d'œil. Après une longue descente, on se retrouve au niveau du Rhône et je m'arrête au premier camping qui me tend les bras.


Profil de la ViaRhôna avec la grande descente pour arriver à Seyssel. Ça devrait être plus facile à partir de maintenant.


J31 - 11 août - Seyssel

Camping bien ombragé avec des tables et des chaises. Parfait pour une journée de repos. Camping vide le matin mais plein de cyclistes le soir.


J32 - 12 août - Montalieu-Vercieu (Isère ) - 111 km (2100 km)

Pour résumer les 70 premiers kilomètres : route plate et paysage escarpé. Très joli. En plus, la voie est presque continue, bien fléché et on longe le Rhône de près. Le bonheur. Après les paysages sont moins spectaculaires, la campagne avec des grosses collines au loin. Pas de camping plus proche, 35° à 14h. Content d'arriver.


J33 - 13 août - Lyon (Rhône) - 89 km (2189 km)

Premiers kilomètres agréables avec une bonne piste et des beaux paysages. Après, beaucoup de routes, voire de départementales, mais arrivée à Lyon pas trop mal. Traversée de Lyon par les quais sous une petite pluie qui termine en orage. J'attends que ça se passe sous un pont de l'autoroute avant de rejoindre un hôtel.